Un avantage en termes de compétition ?

Une perte de poids peut-elle avantager un athlète en compétition?

Certains sports exigent de l’athlète qu’il « réduise son poids ». Ceci permet à un athlète de participer dans une catégorie de poids inférieure de façon à obtenir un avantage en compétition. À cette fin, l’athlète peut avoir recours à des méthodes de perte de poids comme la diète, les vomissements, les laxatifs ou les diurétiques. Il peut aussi avoir recours à des méthodes de déshydratation, comme faire de l’exercice dans une combinaison de caoutchouc tout en crachant, avoir recours à un sauna ou à des bains de vapeur ou restreindre les fluides. Après la compétition, il va se gaver, absorber de grandes quantités de nourriture et de calories afin de regagner le poids qu’il avait perdu. Ceci marque le début d’un cercle vicieux où son poids change constamment, ce qui a pour effet de déséquilibrer les fonctions physiologiques.

Perdre et gagner du poids aussi rapidement peut causer de nombreux problèmes de santé comme un déséquilibre des électrolytes, une diminution du niveau de performance, une perte de force, une baisse d’endurance musculaire, une réduction du volume sanguin, une défaillance musculaire et même la mort. Même si de nombreux athlètes et entraîneurs croient que perdre du poids peut effectivement donner à l’athlète un avantage en compétition, des fluctuations répétées de poids détériorent les fonctions physiologiques et engendrent chez l’athlète un risque accru de blessure. Le désir de perdre du poids peut non seulement nuire à la performance d’une athlète, mais affecter sérieusement sa perception de son corps et de sa relation avec la nourriture et provoquer un risque élevé à développer un trouble de l’alimentation tel que l’anorexie ou la boulimie.